L’historien François Boulet accompagne l’association depuis de nombreuses années. Cette fois encore il était avec nous pour participer à la présentation du livre « résistances juives »qui reprend les actes du colloque « Des villes et des Justes » que nous avions organisé il y a deux ans.

70 personnes avaient répondu à notre invitation, dont le maire de Moissac, Jean-Michel Henryot, son prédécesseur, Jean-Paul Nunzi, et le président de la communauté de communes Terres de Confluences, Benard Garguy.
François Boulet a établi un lien juste et subtil entre le Moissac de l’occupation nazie et celui d’aujourd’hui dans lequel les questions d’immigration se posent toujours. En rappelant la déclaration de Roger Delthil qui, en 1939, appelait les Moissagais à accueillir les flots de migrants pour ainsi rendre au monde ce que la solidarité du monde avait donné à Moissac après l’inondation de 1930, François Boulet a émis l’hypothèse que le fait fondateur du Moissac moderne c’est justement la catastrophe de l’inondation qui a forcé la ville à s’ouvrir au monde. Selon lui, sans cette lecture du passé récent, il est impossible de comprendre les tensions et les mouvements qui s’exercent aujourd’hui dans Moissac.

Une jeune fille de 18 ans peut-elle devenir une icône de la résistance ? La question s’est posée lors de la rencontre de Moissac, en mai 2016, ont la présente publication est le prolongement. Les participants ont réfléchi ensemble aux formes de résistance qui, en des lieux emblématiques de la métropole française, dont réussi à soustraire des adultes et enfants juifs à l’anéantissement entre 1940 et 1944.

Dans les trois lieux d’étude retenus (La Chambon-Sur-Lignon, Dieulefit et Moissac), peut-on avancer l’idée que la résistance armée joue un rôle dans le sauvetage ? A partir de situations concrètes et de témoignages précis, comment évaluer la place des personnalités et organisations juives dans le sauvetage des juifs ?

Cet ouvrage où se rencontrent études, témoignages, échanges, est le fruit d’un partenariat entre l’association Moissac ville de Justes oubliée et Réseau Mémorha.

François Boulet a participé à ce livre dont la coordination éditoriale a été assurée par Bernard Delpal et Philippe Hanus.

Voir les articles que la Dépêche du Midi a consacré à cette présentation.

Nous remercions chaleureusement Emmanuelle Gau, directrice de l’office de tourisme intercommunal Moissac Terres de Confluences qui a rendu possible l’organisation de cette présentation.

Il est possible de se le procurer pour la somme de 25€ (hors frais de port) en s’adressant à l’association.

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