Roger Fichtenberg est mort le 22 septembre à Paris. Il était âgé de 96 ans.
Dès le début de la guerre, il s’est engagé dans la Résistance et très vite, il devint l’un de ses principaux membres dans le sud-ouest. Il a assuré la liaison entre les maquis et a dirigé les réseaux de protection des enfants juifs. Les enfants recueillis dans les maisons d’accueil, dont celle de Moissac, ont pu être cachés dans toute la zone sud grâce à l’action des équipes coordonnées par Roger Fichtenberg.
A la Libération, il a assuré l’administration provisoire du département du Lot-et-Garonne dans l’attente de la nomination d’un nouveau préfet.
Elu du XIème arrondissement de Paris, il n’a ensuite cessé d’agir pour la reconnaissance de la Résistance juive.
En 2016, il était revenu à Moissac pour participer au colloque « des villes et des Justes » et à cette occasion, nous avions pu enregistrer un entretien avec lui.
Roger Fichtenberg nous marqués par sa simplicité, sa modestie, son humanisme et sa grande gentillesse.
Il avait rassemblé ses souvenirs de résistant dans un livre édité en 2014 aux éditions Le Manuscrit. Serge Klarsfeld en avait rédigé la préface. (dans notre bibliographie)
Notre exposition inaugurée en février au Luxembourg continue sa tournée dans le pays. Depuis le 3 septembre elle est visible au Musée National de la Résistance à Esch-sur-Alzette.
Un film de Chaim Karger visible sur Youtube. Il évoque la Maison de Moissac et donne la parole à Rachel Tevel qui y a passé la guerre. Elle parle de Shatta et Bouli, de la vie à Moissac, du planquing ensuite et de son départ pour la Palestine grâce à l’intervention du Joint.
A l’initiative de l’association Memoshoah, une exposition consacrée à la Maison des Enfants juifs de Moissac a été inaugurée le 28 février au centre culturel Neimënster à Luxembourg.
François Boulet et jean-Claude Simon ont ensuite donné une conférence sur la Maison de Moissac et les conditions qui ont permis aux enfants de traverser la guerre malgré l’occupation de la France par les Nazis.
A cette occasion Radio 100,7 a diffusé une interview de François et Jean-Claude qu’on peut écouter en suivant ce lien : https://www.100komma7.lu/podcast/242474
L’exposition est visible au centre culturel Neimënster jusqu’au 17 mars, elle sera ensuite présentée au musée de la Résistance avant de voyager dans les écoles de la ville de Luxembourg.
Le centre culturel de Neimënster
François Boulet et Jean-Claude Simon
Jean-Claude Simon et Claude Marx, président du consistoire israélite de Luxembourg.
Denise et Jean-Claude Simon, François Boulet en gare de Luxembourg
« Il était une fois, dans un grand bois, une pauvre bûcheronne et un pauvre bûcheron.
Non non non non, rassurez-vous, ce n’est pas Le Petit Poucet ! Pas du tout. Moi-même, tout comme vous, je déteste cette histoire ridicule. Où et quand a-t-on vu des parents abandonner leurs enfants faute de pouvoir les nourrir ? Allons… Dans ce grand bois donc, régnaient grande faim et grand froid. Surtout en hiver. En été une chaleur accablante s’abattait sur ce bois et chassait le grand froid. La faim, elle, par contre, était constante, surtout en ces temps où sévissait, autour de ce bois, la guerre mondiale.
La guerre mondiale, oui oui oui oui oui. »
Il y a quelque chose de bouleversant à voir Jean-Claude Grumberg, tenaillé par la peur de l’effacement de la mémoire, recourir au conte pour lutter contre l’oubli – le conte, cette forme qui s’exhibe comme fiction, mais qui s’est aussi imposée à travers les siècles comme la plus apte à se transmettre de génération en génération.Raphaëlle Leyris – Le Monde
Il y a avait beaucoup de monde la dimanche 18 novembre au Mémorial de la Shoah à Paris, pour assister à la présentation de quatre livres dont celui édité par notre association « Résistances juives, solidarités, réseaux, parcours ». Bernard Delpal a très bien mis en valeur cet ouvrage dont il a coordonnée la rédaction et l’édition avec Philippe Hanus. A cette occasion, nos travaux ont trouvé en sa personne un excellent porte-parole.
Les deux autres livres présentés étaient « Les Cévennes, histoire d’une terre de refuge, 1940 – 1944 » et « Nous devions le faire, alors nous l’avons fait » de Patrick Cabanel, et « La survie des juifs en France 1940 – 1944 » de Jacques Semelin.
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