1984 – les retrouvailles
En 1984, le Moulin, redevenu hôtel, est le lieu des retrouvailes entre les « anciens », enfants sauvés devenus adultes, et Shatta et Bouli. C’est aussi l’occasion de dévoiler une plaque au quai du port, désormais place Shatta et Bouli Simon.
Georges Jungerman en a fait un film, Jocelyne et Albert Perelman nous l’ont mis à disposition.
2013 – les justes dans la ville
2013 est une année importante, le 58 avril, l’esplanade du Moulin devient l’esplanade des justes parmi les Nations et un premier colloque évoque la mémoire et l’action des Justes de Moissac avec la participation de François BOULET, historien moissagais spécialiste de la résistance et Catherine LEWERTOWSKI dont le livre « Les enfants de Moissac » a joué un rôle déterminant dans les actions de l’association.
Beate et Serge Klarsfeld à Moissac en 2013
Boris Cyrulnik dans le journal télévisé de Marie-Sophie Lacarrau en direct de Moissac
Les Justes de Moissac
Sur le mur extérieur du Mémorial de la Shoah à Paris, les noms de tous les Justes de France sont gravés dans la marbre.
Renée et Henri bourel
Nommés le 1er avril 2014.
alida et pierre bourel
Nommés le 1er avril 2014.
Albini et ernestine Ginisty
Nommés le 13 août 2013.
Ils ont prêté leurs nom et caché Jean-Claude Simon.
C’est la seule photo d’Albini Ginisty, à notre connaissance il n’en existe pas d’Ernestine dont le nom de naissance est Desmazel.
Manuel darrac
Nommé le 24 juin 1990.
Secrétaire e la mairie de Moissac. Avec son assistante, Alice Pelous, il a prêté son identité et fourni de nombreux fans papiers. Ils ont sauvé de nombreux enfants et cadres de la Maison.
Alice pelous
Nommée le 24 juin 1990.
Elle était l’assistante de Manuel Darrac, secrétaire de la mairie de Moissac. Tous les deux ont prêté leur identité et fourni de nombreux faux papiers. Ils ont sauvé de nombreux enfants et cadres de la Maisons de Moissac.
henriette ducom
Nommée le 16 mai 1989.
Elle a prêté son identité à Elisabeth Hirsch pour lui permettre de quitter le camp dans lequel elle était internée.
jean Gainard
Nommé le 1er mai 1989.
Il a caché des enfants et prêté son identité leur permettant ainsi de quitter les camps de Gurs et de Rivesaltes.
2016 – résistances juives
Trois villes ont laissé leur nom dans l’histoire du sauvetage d’enfants juifs pendant l’occupation nazie de la France : Dieulefit, Le Chambon-sur-Lignon et Moissac. Un colloque, « Des villes et des Justes », a réuni à Moissac historiens, résisranrs et témoins sous la direction scientifique de Bernard Delpal et avec la participation, notamment de François Boulet et de Roger Fichtenberg.
Les actes de ce colloque ont fait l’objet d’une publication intitulée « Résistances juives ».
Bernard DELPAL sur Judaïques FM
Jean-Claude SIMON sur Radio Totem
Juifs ou non-juifs, ils ont été témoins ou ils ont vécu la Maison de Moissac.
Certains ont participé au colloque : Roger FICHTENBERG, résistant, Serge KLARSFELD, et Beate son épouse infatigables défenseurs de la mémoire de la Shoah, et Jean-Claude GRUMBERG, écrivain.
Témoignage de Roger FICHTENBERG
Témoignage de Serge KLARSFELD
Brigitte STORA a consacré un chapitre à la Maison de Moissac dans son livre « Que sont mes amis devenus ? »
Entretien avec Brigitte STORA
Témoignage de Jean-Claude GRUMBERG
André et Jeannette CROS ont vécu les années de guerre à Moissac, Denise DELCHER a passé les années 40 et 41 dans l »épicerie de ses parents.
Ils se souviennent des enfants juifs.
Entretien avec André et Jeannette CROS
Entretien avec Denise DELCHER
Tous les documents ayant servi aux colloques de 2013 et 2016 ont été déposés au Yad Vashem de Jerusalem à la demande de ses responsables. Ils sont consultables par les enseignants, les étudiants et les checheurs.
2019 – luxembourg
Du 28 février au au 16 mars 2019, le centre culturel Neimënster de Luxembourg a accueilli l’exposition de l’association. Le 28 février, jour de l’inauguration, une conférence de Jean-Claude Simon et François Boulet a été suivie par une réception. Ensuite, l’exposition a été présentée dans plusieurs écoles du pays et à nouveau en septembre – octobre, cette fois au Musée National de la Résistance. Cette manifestation était organisée par MemoShoah Luxembourg, le Musée National de la Résistance et la délégation luxembourgeoise de l’IHRA.
L’exposition traduite en flamand tourne dans le circuit scolaire belge ÉDUGO et prochainement aux Pays-Bas.
2022 – shatta et bouli simon « sauveteurs des juifs »
Le 20 avril 2002, date de Yom HaShoah, le B’nai B’rith International de Jerusalem a cité, comme chaque année, « Sauveteurs des Juifs » des juifs ayant agi pour le sauvetage d’autres juifs lors de la Shoah. Cette année Shatta et Bouli ont reçu cette distinction. La cérémonie a eu lieu au pied du monument de la Forêt des Martyrs. Jean-Claude et Denis Simon étaient présents pour recevoir les diplomes et Yoel Sher, neveu de Shatta et Bouli, a été interviewé par la chaine TMLnews qui couvrait l’évènement.
Le B’nai B’rith est une organisation créée aux États-Unis en 1843 pour aider et soutenir la communauté juive à travers le monde. Chaque année, son bureau israélien organise à Jerusalem cette cérémonie pour célébrer la mémoire des martyrs et le courage des sauveteurs.
2024 – office national des anciens combattants – toulouse, moissac,caussade
Du 23 au 27 janvier, la préfecture d’Occitanie a accueilli un colloque intitulé « Sauver les enfants de la Shoah, une éthique en résistance ». Jean-Claude Simon, Albert Perelman et Nicolas Ribowski y intervenaient au nom de l’association.
Ce colloque était organisé par l’Office National des Anciens Combattants avec la participation du départemeent de la Haute-Garonne, du Mémorial de la Shoah, du Comité français pour Yad Vashem et de la Mounière, maison des mémoires de la ville de Septfonds.
Table ronde « Moissac au cœur du midi : sauver les juifs » avec Jean-Claude Simon, Albert Perelman, François Boulet, historien, Noémie Leroy, historienne et Sonya Beyron de l’ONAC
2024 – inauguration de la salle shatta et bouli simon au lycée de Moissac
Le 13 mai 2024, Phjilippe Sola, proviseur de la cité scolaire François Mitterrand de Moissac avait invité personnalités, personnels du lycée, parents et élèves à l’inauguration d’une salle de conférence qui porte désormais le nom de Shatta et Bouli Simon. Jean-Claude Simon et Albert Pérelman représentaient l’association.
Le nom de la salle a été choisi par un vote de 3000 personnes. Les autres choix étaient Françoise Sagan, Pierre Soulages et Robert Badinter.
Merci à tous de faire perdurer l’œuvre et la mémoire de Shatta et Bouli.